mardi 18 mars 2008

’où viennent les idées pour écrire vos histoires ?

C.L. : Les idées correspondent à des envies : parler d’un sujet, d’une période, ou alors recréer une ambiance qui m’a plu dans un film ou un roman… Parfois, les idées viennent en regardant les actualités. Il faut être curieux, à l’écoute du monde…

Vos idées viennent-elles d’un coup ou y réfléchissez-vous longtemps avant ?

C.L. : Les idées viennent d’un coup ; c’est comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu ! Après, il faut beaucoup travailler pour les mettre en forme, les structurer, dégager des thèmes, des profils de personnages… Vous connaissez sans doute le proverbe « écrire, c’est 10% d’inspiration et 90% de transpiration » !

Comment se fait le choix des lieux ?

C.L : En fonction de la situation de départ, le fameux « Et si… » que l’on retrouve souvent dans les récits de science-fiction. Chez moi, la situation vient toujours en premier : c’est elle qui dicte les décors, les thèmes abordés, les personnages, etc.

Commencez-vous par une idée de titre puis l’histoire ou l’inverse ?

C.L. : Des fois, titre et idées viennent en même temps. Mais le plus souvent, je suis obligé de me creuser la tête pour trouver le titre. C’est très difficile car beaucoup de bons titres ont déjà été pris…

Pourquoi et comment choisissez-vous les noms de vos personnages ? Et pourquoi des prénoms étrangers ?
C.L. : J’essaie d’imaginer le personnage dans ma tête et je cherche un nom, des sonorités qui « collent » à son allure. Par exemple, si j’appelle un héros « Momo », je l’imagine plus facilement rond, un peu mou, que grand et maigre… Ou alors je fais des clins d’œil. Dans le roman que vous avez lu Clyde Custer vient de « Clive Cusler », l’auteur du roman « Renflouez le Titanic » et Jordan Barney vient de « Barney Jordan », le vieux loup de mer de la BD « Bernard Prince ». Pourquoi des prénoms étrangers ? Ben, parce qu’ils vont avec des personnages étrangers… Pourquoi des personnages étrangers ? Sans doute parce que j’ai grandi avec le cinéma américain qui est pour moi, par excellence, LE cinéma de l’aventure !


Y a-t-il des personnages ou des situations qui reviennent (récurrents) ?
C.L : Des personnages ; pas trop. Je fais rarement des suites ou des séries. Comme j’écris beaucoup pour la jeunesse, le profil de héros qui revient souvent, c’est le « petit jeune » qui va apprendre des choses sur la vie au cours de l’aventure (on appelle ça du roman d’apprentissage). Pour les décors, j’aime bien les contrastes : l’infini de l’espace et les lieux clos ; des endroits très chauds ou très froids, humides ou très secs. La situation qui revient le plus souvent dans mes livres, c’est le siège : un petit groupe attaqué par une multitude. C’est une véritable obsession chez moi.

jeudi 13 mars 2008

Questions à Christophe Lambert (suite)

Sources d'inspiration...

D’où viennent les idées pour écrire vos histoires ?

C.L. : Les idées correspondent à des envies : parler d’un sujet, d’une période, ou alors recréer une ambiance qui m’a plu dans un film ou un roman… Parfois, les idées viennent en regardant les actualités. Il faut être curieux, à l’écoute du monde…





Vos idées viennent-elles d’un coup ou y réfléchissez-vous longtemps avant ?

C.L. : Les idées viennent d’un coup ; c’est comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu ! Après, il faut beaucoup travailler pour les mettre en forme, les structurer, dégager des thèmes, des profils de personnages… Vous connaissez sans doute le proverbe « écrire, c’est 10% d’inspiration et 90% de transpiration » !



Comment se fait le choix des lieux ?

C.L : En fonction de la situation de départ, le fameux « Et si… » que l’on retrouve souvent dans les récits de science-fiction. Chez moi, la situation vient toujours en premier : c’est elle qui dicte les décors, les thèmes abordés, les personnages, etc.



Commencez-vous par une idée de titre puis l’histoire ou l’inverse ?

C.L. : Des fois, titre et idées viennent en même temps. Mais le plus souvent, je suis obligé de me creuser la tête pour trouver le titre. C’est très difficile car beaucoup de bons titres ont déjà été pris…
Vos histoires


Est-ce qu’il y a un contrôle avant sa mise en vente ?

C.L. : Il y a une première vague de corrections avec le directeur de collection. Là, on cherche surtout à améliorer l’histoire, le rythme, on éclaircit les points obscurs, etc. Après, le manuscrit passe entre les mains d’un correcteur qui est spécifiquement chargé de l’orthographe, de la grammaire… Il traque les fautes de frappe, d’inattention, les coquilles, etc.

Imposez-vous le l’illustration ?

C.L. : Quand je connais le dessinateur, je lui demande d’envoyer des brouillons pour que je puisse donner mon avis (sans rien imposer). La plupart du temps, je n’ai pas mon mot à dire et je découvre la couverture peu de temps avant la parution du livre… Parfois, c’est la joie ; parfois, la déception…

Pourquoi trouve-t-on rarement d’illustration dans vos romans ?

C.L. : Les illustrations sont plutôt réservées aux livres visant les « primaires » (CP-CM2) et moi j’écris en général pour les collégiens, lycéens et + si affinités…

Mettez-vous le meilleur de vos histoires dans vos résumés ?

C.L : On essaie de présenter l’histoire de manière claire et accrocheuse ; il faut que ça donne envie, comme l’illustration de couverture (les deux sont complémentaires) !

Est-ce vous qui écrivez vos résumés, et choisissez vous ?

C.L. : Parfois je fais une proposition à l’éditeur qui me fait des remarques, parfois c’est l’inverse. C’est un travail d’équipe.

Questions à Christophe Lambert (suite)

A propos du Titanic...

Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire « le Secret du Titanic » ?
C.L. : Je ne sais plus très bien… Une semaine à peu près, si ma mémoire est bonne. C’est un livre court et nous étions deux (ma compagne Marie Eynard et moi).

Appréciez-vous le Titanic pour avoir écrit plusieurs livres sur le sujet ?
C.L. : Oui, c’est une histoire incroyable ! On dirait un scénario de film tellement c’est dramatique ! Et puis, il y a une sorte de morale dans tout ça : l’homme a beau se croire très fort, avec ses machines, c’est toujours la nature qui a le dernier mot. Regardez ce qui nous arrive avec le climat… On paye nos erreurs un jour ou l’autre.

La Tour Eiffel

La Tour Eiffel a été construite par Gustave Eiffel pour l’exposition universelle de 1889 à Paris.
Elle est restée le bâtiment le plus élevé du monde jusqu’à 1930.
A l’origine elle mesure 300m, prolongée à présent par des antennes culminant à 324m.
La Tour Eiffel pèse en tout 10 100 tonnes et la charpente métallique 7 300 tonnes.
Du sol au somment, il y a 1 665 marches.
Au premier étage, se trouve le restaurant Altitude 95 qui s’étend sur deux niveaux.
Au deuxième étage, on a la meilleure vue de la tour et se trouvent d’autres restaurants.
Au troisième étage, se trouve une sorte de musée.

Benoît

mardi 11 mars 2008

questions sur le métier de C.Lambert

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire des livres ?

C.L. : L’envie de raconter des histoires. Enfant, je voulais faire de la BD. Plus tard, adolescent, je voulais être réalisateur. J’ai fini romancier. Le point commun entre toutes ces activités : l’amour des histoires, de l’imaginaire.

Comment-vous documentez-vous pour vos histoires ?

C.L. : Surtout en bibliothèque. Un peu sur Internet, mais il faut se méfier ; on y trouve tout et n’importe quoi (et l’orthographe des noms propres y est souvent hasardeuse).

N’est-ce pas gênant de rester chez soi pour travailler ?

C.L. : C’est sûr qu’il faut avoir un tempérament d’ermite, sinon on risque vite de déprimer. J’aime bien être mon propre « patron » : fixer moi-même mes horaires de travail, mon rythme… Et je ne me laisse pas trop distraire par la télé, le téléphone, etc. donc, ça va 

A quel âge avez-vous commencé à écrire ?

C.L. : Dès que j’ai su tenir un stylo. (Je me rappelle que je faisais déjà plein de petites bandes-dessinées en CP !)

Est-ce que votre salaire dépend des ventes ?

C.L. : Je touche d’abord ce qu’on appelle une avance (une somme fixe qui va de 2000 à 6500 Euros) puis, si le livre se vend bien, je commence à toucher un pourcentage direct sur les ventes (entre 5 et 8% du prix public, en moyenne).

Quelles études avez-vous suivies et où ?

C.L. : Bac B (économie) puis une école d’audio-visuel, à Paris, qui s’appelle l’ESRA.

Combien avez-vous écrit de livres ?

C.L. : 35 ? 40 ? Heu, j’avoue que j’ai perdu le fil (je compte là-dedans les recueils où je n’ai écrit qu’une nouvelle)…

Pourquoi avez-vous choisi la Science-fiction ?

C.L. : Parce que cela permet de parler des problèmes actuels d’une manière originale, décalée. Et puis je suis tombé dans la marmite STAR WARS quand j’avais votre âge 


Faites-vous de la publicité ?

C.L. : Il y a un C. Lambert qui dirige une agence de pub mais ce n’est pas moi. Quant à la publicité des livres, c’est l’éditeur qui s’en charge mais comme ils n’ont jamais de budget pour ça… 

Y a-t-il beaucoup de critiques sur vos livres ?

C.L. : Sur Internet, beaucoup. Dans la presse écrite aussi, de temps en temps. A la télé, c’est très rare. La littérature jeunesse et la science-fiction n’intéressent pas les diffuseurs, on dirait 